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Syndrome du « ça va aller ! ça va passer ! »



Respirer : comme c’est agréable. Nous le savons d’autant plus qu’avec nos masques on est parfois bien asphyxié. Cette épreuve qu’est le covid nous a fragilisé, remis en question. Notre santé est primordiale et comme je le disais dans la dernière newsletter, la santé de notre planète également. Celle-ci me préoccupe et je pense que c’est la même chose pour beaucoup d’entre-vous.


Pour parler de confiance, la question centrale est de savoir comment est-ce qu’on peut avoir encore confiance en la vie quand on traverse des difficultés ?


Vous le savez certainement tous car dans notre vie il nous est tous donné de traverser des épreuves.

- Comment garder confiance en la vie quand elle nous malmène ?

- Croire que des jours nouveaux et porteurs de joie sont possibles quand on touche le fond de l’eau ? Ce n’est pas aisé.

La déprime voire le désespoir nous guettent.

Je crois qu’il est nécessaire de vivre ces états de mal-être, traverser les émotions douloureuses, mais il est important de ne pas perdre de vue que des jours meilleurs surviendront.

Y croire.

Ça s’appelle l’espoir

comme une petite flamme qui ne veut pas s’éteindre.

Elle peut vaciller sous le souffle des tempêtes mais elle offre toujours sa lumière.


Comment garder l'espérance ?

Je crois vraiment qu’il s’agit de voir le côté positif de la vie. Celle-ci est liée à la confiance en la vie ?

Parfois c’est les autres qui nous donnent espoir. Aller vers les autres, avoir confiance en eux, interagir nous aide à avoir plus confiance en la vie car les bonnes relations avec les autres sont porteuses d’énergie et de joie. Cela peut être aussi d’avoir confiance en nos capacités, donc en nous. Savoir que nous sommes capables de réaliser de belles choses. La dernière chose c’est de voir tous les coups de pouce que la vie nous a donné dans le passé.

Le dénominateur commun est donc de garder espoir et être capable de percevoir le côté positif des autres, de nous-même ou de la vie. Il est important en gardant cette vision positive de ne pas se contenter de celle-ci mais à partir de là de pouvoir agir et se mettre en action dès que la tempête est passée.

Et pour notre planète ? C’est la même chose : avoir confiance, garder espoir et agir. Il est important de se mettre en action et d’agir dès maintenant, de changer nos habitudes et de sensibiliser les autres parce qu’ensemble on est plus fort.


Je vais en ce mois de septembre continuer à parler de notre planète et des enjeux qui se jouent pour l’humanité du fait de l’impact écologique de ces dernières années et qui impose un tournant à l'humanité; et les prochaines années risquent de nous le signifier encore plus : notre planète va mal.


Le covid a un peu mis à l’écart cet enjeu néanmoins majeur. Je vous l’ai dit dans mes articles précédents et je continue à le penser très fort : notre santé est aussi liée à la santé de notre planète. Le problème c'est que nous n'en avons pas toujours conscience parce que les choses se font très progressivement et que de ce fait là NOUS NOUS HABITUONS. Là est le problème.


Ça passe une fois encore,

alors pourquoi s'en faire ? …

Puisque ça passe !


C'est exactement ce que décrit le syndrome de la grenouille qui s'ébouillante petit à petit dans le chaudron sans vraiment s'en rendre compte.


Comment expliquer ce phénomène ?

Du fait que le changement est progressif, nos organismes s'habituent et c'est là où réside la difficulté. Une adaptation progressive à des conditions néfastes est possible mais fatale parce qu'elle donne aux organismes le temps de s'adapter et de passer inaperçu. Pour nous autres humains, mais pas que, la capacité d'adaptation est une nécessité majeure pour la survie mais comme vous le voyez cela peut nous corrompre dans des situations d'adaptation négative ; car la seule et véritable réaction, la réaction saine dans les conditions où notre survie est mise en jeu est non de s’habituer mais de réagir.

Notre capacité d'adaptation qui est une constante pour notre survie devient nuisible et joue contre nous lorsque celle-ci nous sert à nous habituer à des conditions inacceptables du fait que nous ne nous en rendons pas compte

Après tout malgré ces conditions inacceptables nous arrivons à survivre.

Alors ?... Que demande le peuple !


Mais survivre n'est pas vivre même si on s'acclimate. Ainsi l'habitude comme l'ignorance œuvrent contre nous et notre capacité à nous maintenir en vie dans des conditions inacceptables.

Tout ceci est fondamental et je tenais vraiment à le dire depuis ce mois de septembre où j'ai décidé de vous parler un petit peu plus d'écologie. Mais alors quel est le lien avec la Pleine Confiance, thématique donc je vous parle régulièrement ? Ce que je veux vous partager en vous parlant de cette thématique c'est qu'un excès de confiance n'est pas une bonne chose. Comme toujours et dans toute chose, l'équilibre est une nécessité : ne pas avoir confiance en soi est problématique mais avoir trop confiance en soi est également dommageable. Une certaine part de doute est bénéfique dans toute chose.


Avoir confiance que l'on peut réussir ce que l'on entreprend est primordial pour mener à bien ce que l'on décide de faire, mais garder un certain doute nous donne des limites et nous dit que ce n'est pas gagné, me permettant de me mobiliser sur ce que je fais.


Je continue à croire que nous pouvons, aujourd'hui avec les moyens que nous avons, contourner cette crise écologique mais je suis consciente… que ce n'est pas gagné. J’ai espoir mais je ne suis pas dupe : il va falloir y travailler. Certains pensent qu'il est déjà trop tard. Je préfère croire que non mais il s'agit de se mettre en marche et d’œuvrer dans le bon sens. La grenouille ébouillantée quant à elle ne réagit pas, ne fait rien pourtant les scientifiques le clament haut et fort il faut réagir, alors oui, à très faible échelle cela a été entendu. Est-ce suffisant ? Ou faut-il une prise de conscience plus ample ? Voulons-nous devenir des grenouilles ébouillantées ? l’humanité s’éteindra-t-elle dans un chaudron ? Pas drôle ! … Bien bête !


Voici donc la rentrée et avec elle le retour du quotidien. Agréable pour certains et moins pour d’autres ! Celui-ci peut être rassurant du fait que c’est ce que nous connaissons le mieux et en même temps avec le quotidien reviennent les problématiques que nous avons pu délaisser pour un temps pendant l’été… et ça fait du bien de ne plus penser aux problèmes n’est-ce pas ? C’est très reposant. Ce temps de pause est une nécessité pour nos organismes car il permet de récupérer.


C’est se mettre au vert, comme on dit.


Mais voilà un jour il faut bien rentrer. Et qui dit rentrée dit confrontation à nouveau aux problématiques abandonnées pour un certain temps.

Ces problématiques tournent bien sûr autour de nos activités : le travail, la maison, la reprise des occupations scolaires et extrascolaires si on est parent, la reprise des activités associatives ou de loisirs et la gestion de toute l’organisation de ces différents temps. Il y a aussi les relations professionnelles ou privés et leurs contingences des difficultés à résoudre. Pour certains les problèmes financiers, la fatigue…

Et puis il y a le contexte dans lequel nous vivons, que cela soit la situation politique, ou l’actualité que nous vivons. Les médias construisent bien souvent notre vision parfois un peu dramatisée de tout ce qui se passe. La peur fait vendre. C’est bien connu. Nous recevons tout cela parfois sans filtre. D’autrefois nous nions certains événements sans voir certains enjeux fondamentaux. Le 16 septembre sera la journée de préservation de la couche d’ozone (c’est aussi mon anniversaire et je suis bien fière d’être associée à cet événement J). Cela parle de la santé de notre planète et je vous avoue que j’y suis sensible. Notre santé est primordiale mais sans la santé de notre planète l’espèce humaine n’ira pas très loin. Le covid a relayé aux oubliettes cette préoccupation qui est pourtant un souci majeur et un défi pour notre génération et les générations qui viennent.


Comment relier la manière d’établir une véritable et authentique confiance en soi et ses événements majeurs pour notre planète et notre survie ?

Je pense que la première chose c’est qu’il faut croire que tout reste possible POSITIVEMENT. Baisser les bras devant la difficulté parce qu’on n’a pas confiance en nous ou en la vie desservirait grandement l’action que nous pourrions mener afin de sortir de cette situation ou d’en retarder le plus possible ses effets.


Il y a 3 types de confiance : la confiance en soi, la confiance en les autres et la confiance en la vie. Je crois que pour mener une telle action qui est une action d’envergure il faut vraiment travailler sur les 3 ; et pour avoir une action collective, il faut commencer par soi-même. Mon prochain roman « au balcon de l’humanité » parle justement de cela. Sa publication se fera courant 2022.


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